Rhésus négatif... quelles conséquences?

Publié le 29 octobre 2023 à 15:38

Le risque d'anticorps anti-Rh (ou allo-immunisation Rhésus) chez un futur enfant est principalement lié à la situation Rh des parents et à la gestion appropriée de la grossesse. Voici comment ce risque se manifeste :

Mère Rh négatif, père Rh positif : Si la mère est Rh négatif et le père est Rh positif, le risque existe que le fœtus hérite du facteur Rh positif du père. Si des globules rouges fœtaux Rh positif entrent dans la circulation sanguine de la mère, celle-ci peut développer des anticorps anti-Rh. Cela peut survenir lors de la première grossesse si des cellules sanguines fœtales pénètrent dans la circulation sanguine maternelle, généralement lors de l'accouchement.

Grossesses ultérieures : Si la mère développe des anticorps anti-Rh lors de sa première grossesse, il existe un risque important pour les grossesses ultérieures si le fœtus est également Rh positif. Les anticorps anti-Rh de la mère peuvent traverser le placenta et attaquer les globules rouges Rh positifs du fœtus, ce qui pourrait entraîner des complications graves pour le bébé, notamment une anémie et des problèmes de développement.

Prévention : Pour prévenir cette situation, l'OMS* recommande l'administration de l'injection d'immunoglobuline anti-D (Rhogam®) vers la 28e semaine de grossesse, administrée par voie intramusculaire. Une deuxième dose est administrée dans les 72 heures suivant l'accouchement si le bébé est Rh positif. Cela empêche la formation d'anticorps anti-Rh chez la mère.

Autres situations : Le Rhogam® est conseillé dans d'autres situations, telles que les fausses couches, les interventions médicales, les amniocentèses ou les traumatismes abdominaux, où il y a un risque de mélange de sang maternel et fœtal.

*Recommandations de l’OMS concernant les soins prénatals pour que la grossesse soit une expérience positive (2016)

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